Nos institutions tentent d’apporter les meilleures réponses possibles pour satisfaire les attentes de personnes confrontées à ces diverses situations de vie. Elles doivent également faire face aux contraintes budgétaires qui guident l’accomplissement de leurs contrats de prestations.
Au moment de décider du contenu du rapport annuel de l’AGOEER, une évidence s’imposait: le rôle de notre association étant de porter le débat sur les éléments essentiels de nos réalités institutionnelles, il fallait parler des sujets qui fâchent, qui interrogent, qui questionnent. Et s’il est un sujet qui pose fondamentalement la question de l’existence et de la vocation des institutions spécialisées, c’est bien celui de l’inclusion.
Comment écrire sur l’année 2021 sans évoquer un certain virus, qui s’est invité dans nos vies en 2020 et dont nous espérions le voir s’en aller l’année suivante ? Bien loin de cela, nous avons connu en 2021 bien des vicissitudes en lien avec la pandémie, avec des vagues qui ont atteint des sommets qui étaient inimaginables il y 24 mois…
Pourtant, l’Agoeer et ses membres ont fait front commun, en lien avec INSOS Genève, et ont su, une fois encore, travailler de concert pour préserver autant que faire se peut des prestations qui font la qualité et la spécificité de notre secteur d’activité.
Le challenge de l’Agoeer et de ses membres, dans les années qui viennent, sera de réconcilier les deux approches de regarder le présent avec sincérité et le futur avec confiance et engagement. Sans renoncer à l’essentiel, à savoir permettre à des personnes fragilisées d’être des citoyennes à part entière, et d’avoir leur place dans la communauté genevoise. En s’appuyant sur leurs potentialités plutôt qu’en soulignant leurs difficultés. Sans naïveté ni misérabilisme.
L’Agoeer sera là, dans les prochaines années, pour défendre cette approche d’un Futur Social meilleur.
